L'Infini(e) Limite

Composée de sept metaloniths (mégalithes en métal) s’inspire de la géométrie sacrée des sites mégalithiques de la préhistoire. Elle a été conçue pour s’intégrer harmonieusement aux alignements de Carnac dont on sait aujourd’hui qu’ils sont les plus anciens d’Europe.

Les menhirs de Carnac ont servi de modèle initial à la création des nombreux sites mégalithiques du Vieux Continent. Grâce aux talents de navigateurs jusqu’alors insoupçonnés chez nos ancêtres du Néolithique, la culture de la pierre dressée s’est diffusée très rapidement durant toute cette période.

Ainsi, L’infini(e) limite rend-elle hommage aux tout premiers créateurs de mégalithes ainsi qu’aux valeureux marins qui exportèrent cette tradition de l’Écosse à la Sicile en passant par l’Espagne actuelle.

Le metalonith situé au centre des cercles symbolise l’origine du mouvement.

Les cercles concentriques, quant à eux, représentent la diffusion tous azimuts de la culture mégalithique à l’image d’une onde se déplaçant à la surface de l’eau, du centre vers les extrémités, évoquant ainsi la navigation comme principal véhicule de cette transmission. Enfin, le cercle extérieur est constitué d’une série de deux triangles traduisant la matérialisation de l’idée principielle.

Il s’agit à la fois d’une œuvre générative et interactive associée à un système de diffusion audio 3D. Le visiteur placé à l’intérieur de l’installation bénéficie d’une expérience sonore immersive totale. L’interactivité et la générativité de l’œuvre sont assurées par un dispositif original qui permet de capter l’environnement sonore immédiat du lieu et d’utiliser les sources qui le composent (vent, oiseaux, humains...) pour les intégrer dans l’exécution de l’œuvre après avoir été transformées en stimulus.

Ces multiples stimuli participent à l’écriture d’une partition interprétée en temps réel par différents instruments numériques virtuels préalablement créés à partir d’instruments de musique du néolithique : flûtes en os, percussions ainsi que les lithophones issus des collections de préhistoire inestimables du Musée de l'Homme.

Ainsi, l’environnement sonore d’aujourd’hui fait-il résonner celui du passé pour offrir aux visiteurs-interacteurs une symphonie aux temporalités multiples.

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